Lauteur
La vie de Charles Baudelaire nest pas très longue (46 ans). Les membres de sa famille, tout comme lui mourront de problèmes de santé. Baudelaire a développé un culte de son père mort et naccepta pas le remariage de sa mère. Il va détester tout ce qui fera son beau-père, Aupick. Il va cultiver le goût aristocratique de déplaire.
Le titre
Publié en 1857, il voulait intituler « Les fleurs du mal » d'un tout autre nom : « les lesbiennes ». Il cherchait à choquer les bourgeois. Il songea également à « Les Limbes ». « Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie quil va parler du mal alors que le mot fleur signifie quà partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon.
La structure du recueil de poèmes
Baudelaire fait le constat que lhomme est enfoncé dans le mal. Cest le spleen. Avec « Spleen et idéal », il expose la contradiction de lhomme. La partie la plus longue est celle où il considère que lamour est un moyen déchapper au mal. Cest là que se trouvent les trois cycles féminins : Duval, Daubrun, Sabatier et puis après il y a des figures diverses. Il semble alors constater que lamour est un échec. Après les poèmes damour vont triompher ceux du spleen. Cest la preuve damour vont triompher ceux du Spleen. Cest la preuve quil na pas plus échapper au spleen. Puis suit les tableaux parisiens qui sont en quelque sorte un remède. Il se rend compte que la fraternité humaine est illusoire. Après avoir tenté déchapper à la solitude, il va écrire les vins, les paradis artificiels. Après cet énième échec, on entre dans la partie Les Fleurs du Mal avec des poèmes sur le vampirisme, lhomosexualité. Partie suivante, il essaye la révolte contre Dieu. Finalement, après tous ses échecs, il envisage la mort. En fait le seul moyen quil a trouvé pour sévader est lécriture pendant laquelle il vit des moments magiques.
Les poèmes du Spleen
Mot dorigine grecque signifiant « rate », « humeur noire », utilisé par les Anglais. Entré dans la langue française au milieu du XVIIIème siècle, ce mot désigne un certain vague à lâme, une mélancolie, caractérisé par le dégoût de toute chose.
Le choix de ce mot est caractérisé par un certain exotisme (anglais). De plus, il est polysémique car il nest pas français. De fait, il emploie également : « Mélancolie », « Guignon », « ennui », « tristesse », « désespoir ». La sonorité du mot avec une sonorité traînante est certainement une des raisons de son choix.
Il a écrit « à Madame Aupick » lannée où sont parues « Les Fleurs du Mal ». Au cours de cette lettre à sa mère, il se plaint de problèmes physiques (maux de ventre). Il a également été angoissé de ne plus pouvoir écrire. Ce qui ajoute à son malaise, cest le fait de ne pas savoir la cause de son Mal. Cela se traduit par une impression de solitude, une angoisse, un découragement et surtout une absence totale de désir : lennui.
Dans ces poèmes, il rêve toujours dun monde meilleur.
Il essaye de mettre le Spleen dans un étui idéal qui explique
la diversité de ces poèmes. Il utilise des champs lexicaux
très variés : pluie, humidité, brume, froid, vieillesse,
maladie, mort, couleurs sombres (gris, noir). Il en résulte lennui.
Le Spleen malsain est rendu et cerné par des images extérieures,
de paysages.
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Merci Céline qui m'a envoyé cette fiche...