Une Vie

Guy de Maupassant - 1883

Résumé






Chapitre I

   Jeanne, fille unique très choyée de hobereaux normands, le baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds et la baronne Adélaïde, ayant achevé ses études, sort du couvent, à l’âge de 17 ans (en 1819) et convainc ses parents de s’installer dans leur château des Peuples, sur la falaise d’Yport en Normandie.


Chapitre II

   Sensible et romanesque, elle désire ardemment connaître le bonheur et a tout pour être heureuse : éducation, fortune et beauté. Elle goûte pendant quelque temps une félicité sans mesure, et, toujours assurée de l'indulgente affection de sa famille et portant à son père une tendresse particulière, elle jouit pleinement de leur présence.


Chapitres III et IV

   Bientôt, cependant, elle ébauche une idylle avec un des voisins, le vicomte Julien de Lamare. Orphelin depuis peu, il s'est retiré à la campagne et se propose de restaurer sa fortune qu'ont mise à mal les prodigalités de son père. Bien que sincèrement touché par la grâce de Jeanne, il n'en fait pas moins ses calculs. La jeune fille ne soupçonne rien, et voit arriver le jour de son mariage comme un beau songe. Moins de quatre mois plus tard, ils se marient, ce qui devait lui garantir le bonheur pour toute sa vie. Mais la nuit de noces n’est que déception pour elle.


Chapitre V

   Cependant, au cours de leur lune de miel en Corse, elle connaît, grâce à une excursion dans le val d’Ota, l'enchantement et fugitivement l’amour, éprouvant une première et dernière jouissance.


Chapitre VI

   Après le retour aux Peuples, la vie devient triste. Ils dorment séparément et Jeanne se rend compte que Julien est un homme rustre, intéressé et incapable de sentiments profonds.


Chapitre VII

   L’ennui est rompu par l’accouchement inattendu de Rosalie, qui fut sa sœur de lait, qui est maintenant sa femme de chambre et qu’elle trouve, une nuit, dans le lit de Julien : il a commencé des relations avec elle à l'époque même des fiançailles, et l’enfant est de lui. Jeanne s’enfuit, s’évanouit, puis, après une brève convalescence, apprend qu’elle est elle-même enceinte.


Chapitre VIII

   Pendant que sa grossesse se déroule douloureusement, Julien fréquente des hobereaux du voisinage, les Fourville. Enfin, Jeanne accouche prématurément d’un fils.


Chapitre IX

   Ayant perdu toute illusion, elle découvre en mai que Julien a une liaison avec Gilberte de Fourville commencée dès le mois de décembre de l'année précédente. La mort de sa mère, pendant l'été, est une perte encore plus irréparable que toutes les autres et une cruelle désillusion car elle trouve des lettres de la défunte qui prouvent qu’elle-même fut adultère.


Chapitre X

   Mis au courant de l’infidélité de sa femme par le fanatique abbé Tolbiac, le comte de Fourville, au printemps de 1822, précipite furieusement, du haut d'une falaise, la roulotte qui abrite Julien et son amante, qui périssent brutalement. Le soir même, Jeanne accouche d’un enfant mort-né.


Chapitre XI

   Toujours vouée à une solitude plus grande, elle cherche quelque réconfort dans l'affection de son père et dans l'amour qu'elle porte à Paul qu’elle élève sans méthode, à qui elle passe tous ses caprices, qu’elle gâte à un point tel qu'elle perd toute autorité sur lui, qu’elle refuse de se séparer de lui pour l’envoyer à l’école. Cependant, lorsqu’il a 17 ans, elle accepte de le mettre en pension au Havre. Trois ans plus tard, en 1841, il s'enfuit en Angleterre avec une fille. Il y vit d’expédients et, endetté, soutire à sa mère des sommes qui la ruinent progressivement. On hypothèque bientôt les Peuples. Puis le baron meurt. Rosalie revient vivre avec Jeanne.


Chapitre XII

   Devenue une riche propriétaire, elle prend en main « le gouvernement des choses et des gens du château ». Sachant à merveille gérer le peu d’argent qui reste, elle fait vendre l'ancestrale propriété des Peuples, fait emménager Jeanne dans une petite maison à l’intérieur des terres, la soigne car elle est devenue folle, la sauve et se sacrifie pour elle.


Chapitre XIII

   Jeanne perd sa tante Lison et ne pense plus jalousement qu’à son fils, partant même à sa recherche dans Paris. Errance vaine qui ne lui sert qu’à éponger les dettes qu’il a faites en cherchant à créer une compagnie de paquebots.


Chapitre XIV

   Alors elle s’installe dans une névrose de souvenirs, mais elle retrouve sa joie par une lettre de son fils lui apprenant que sa maîtresse (que Jeanne, jusqu’alors affaissée et apathique, s’était acharnée à lui faire épouser légalement) est mourante après avoir donné naissance à une petite fille. Rosalie ramène l’enfant chez Jeanne, annonçant le retour de Paul pour le lendemain. « La vie, voyez-vous, conclut la fidèle Rosalie, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit. »

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