adéquation : fait d’être bien adapté à son usage, à son emploi
alexandrin : vers de 12 syllabes
allitération : répétition d’une consonne
ou d’un
groupe de consonnes dans un même phrase ou un vers
aparté : Courte réplique prononcée à part dans un dialogue
au théâtre. Il n'est entendu que par le public, et plus rarement par un autre
personnage.
apologue : Texte
court, souvent allégorique, qui cherche à donner
une leçon de morale ou à illustrer une thèse.
assonance : Répétition d'une même voyelle ou son vocalique,
le plus souvent dans la syllabe accentuée de mots qui se suivent ou forment
un ensemble. Cette
figure de style était très utilisée dans
la poésie du Moyen Age.
césure : coupe principale de l'alexandrin
connivence : complicité par complaisance ou tolérance, accord tacite
conte : récit d’aventures imaginaires, histoire peu vraisemblable
déisme : opinion, croyance de ceux qui admettent l’existence d’un être
suprême mais qui refusent de lui appliquer toute détermination précise
et rejettent la révélation, les dogmes et les pratiques religieuses
démiurge : quelqu’un qui se prend pour Dieu
démystification : ôter à quelqu'un ou à quelquechose
son caractère
de mystère
démythification : ôter à quelqu'un ou à quelquechose
son coté mythique
(pour le faire rentrer dans la norme)
dialectique : art de la discussion, du dialogue, de la rhétorique
diatribe : critique amère et virulente
didascalie : Au théâtre, indications scéniques qui concernent les
personnages ou le décor de la pièce. Souvent inscrites en italique ou entre
parenthèses.
dogmatique : qui concerne le dogme (principe établi, enseignement reçu
et servant de règle de croyance, de fondement à une doctrine)
égocentrisme : tendance à tout ramener à soi, à faire
de soi le centre de tout
égoïsme : amour exclusif de soi, disposition à recherche exclusivement
son intérêt et son plaisir personnel
élégie : poème lyrique d’un ton mélancolique
éllipse : période de temps passé sous silence dans
un récit ou une pièce de théâtre
empathie : identification affective à une personne ou à une chose
épistolaire : en littérature, qui concerne le genre
de la lettre (ex. : un roman épistolaire = un recueil de lettres)
éponyme : personnage qui donne son titre à une œuvre
esprit critique : esprit qui soumet tout à l’examen
euphémisme : façon de présenter une réalité brutale
ou blessante en atténuant son expression pour éviter de choquer
exorde (n.m.) : première partie d’un discours, entrée en
matière
filigrane : par transparence, à l’arrière-plan
fonctions (cf. : schéma de la communication) :
-
référentielle : message qui présente le référent
-
phatique : parler pour parler, pour établir un contact, non pas pour
dire quelque chose
-
expressive : parlant des sentiments du locuteur -je-, il écrit pour
s’exprimer
-
impressive (ou conative) : argumenter, faire passer ses idées, agir
sur l’autre, faire des efforts pour convaincre
-
poétique : textes qui jouent sur le canal, la langue, le registre
-
métalinguistique : lorsque la langue est utilisée pour commenter la langue : dictionnaire
galvauder : gâcher, avilir par un mauvais usage
hémistiche : nom donné à un demi vers, moitié d'un vers.
hiatus : Juxtaposition de deux voyelles dans un mot ou entre deux mots (ex. jouet)
hypertrophier : augmenter de volume, accroissement important de la taille
idéologie : ensemble des idées politiques, morales, sociales, philosophiques, religieuses propres à une époque ou à un groupe social
impudence : effronterie extrême, ne pas éprouver de honte
ironie : forme de raillerie consistant à dire le contraire de ce qu’on veut faire entendre (procédés : décalage, oxymore, antiphrase, exagération)
litote : figure de rhétorique consistant à dire moins pour faire entendre plus (ex : Va, je ne te hais point.)
maïeutique : méthode dialectique dont Socrate usait pour « accoucher » les esprits, c’est-à-dire pour amener ses interlocuteurs à découvrir les vérités qu’ils portaient en eux sans le savoir
manichéisme : toute conception morale, toute doctrine qui oppose le principe du bien au principe du mal, toute attitude qui oppose d’une manière absolue, rigide et parfois simpliste le bien et le mal
narrateur : celui qui raconte l'histoire.
naturalisme : mouvement littéraire de la fin du XIXème siècle.
Inspiré du réalisme, le naturalisme s'appuie sur l'observation minutieuse des
mécanismes sociaux et veut les rendre le plus précisement possible.
oligarchie : régime politique dans lequel le pouvoir est aux mains d’un
petit nombre d’individus ou de familles (opposition à la monarchie)
ostentatoire : qui témoigne une insistance excessive pour montrer une qualité,
un avantage
pallier (+cod) : déguiser, présenter sous un jour favorable en dénaturant la vérité, atténuer
plaidoyer : exposé oral ou écrit en faveur d’un système ou d’une idée
prosopopée : figure de rhétorique qui consiste à faire parler un mort, un animal, un personnage imaginaire ou une chose personnifiée
récuser : refuser d’accepter (en tant que juré, expert ou témoin), contester, n’accorder aucune valeur
registre : tonalité propre, caractéristique d’une œuvre ou d’un discours
réquisitoire : thèse développée contre quelqu'un ou quelquechose
stigmatiser : blâmer, flétrir publiquement, dénoncer violemment(quelquechose)
trivial : très commun, courant, d’une simplicité et d’une évidence qui ne satisfont que les esprits peu instruits, à la limite du vulgaire
typologie : science qui à partir d’ensembles, vise à élaborer des types, constitués par regroupement de données ayant en commun certains traits caractéristiques
utopie : toute idée, projet considéré comme irréalisable ou chimérique (étymologiquement : pays qui n’existe pas)
vilipender : décrier, dénoncer comme méprisable