Le XVIIIème siècle a eu la passion des idées, il y a un message, des thèses qui s’expriment.
I. Portée critique du texte
Dans
Candide ou l'optimiste, de
Voltaire, on retrouve l’esprit critique du siècle des Lumières.
Critique de l’optimiste métaphysique de Leibniz, débat
des idées de bonheur, malheur, providence, critique avec une accumulation
des faits qui lui apporte un démenti.
Le mal vient des hommes, ils sont cruels, intolérants… Le mal
est dans la nature (séisme, maladie), le mal est dans les institutions,
surtout religieuses. Critique de la religion, satire des prêtres : le
libertinage de frère Giroflée, le jésuite, l’abbé Périgourdin.
Voltaire dénonce la complicité entre le pouvoir politique et
l’Eglise.
Critique de toutes les formes d’injustices et d’arbitraire, de la violence, de l’esclavage, de la violence à l’égard des femmes, du libertinage, de l’immoralité.
Critique de la classe aristocratique, critique des médecins.
Cela reflète l’esprit des Lumières.
II. Les procédés qu’emprunte la critique, le choix du conte philosophique
Parodie du roman, le roman d’aventure des voyages extraordinaires. Fin
heureuse, des résurrections, des retrouvailles incroyables. Voltaire
parodie le merveilleux (El Dorado), parodie du roman sentimental, Cunégonde
est devenue laide.
Voltaire utilise l’ironie (dire le contraire de ce que l’on veut
faire comprendre).
Fausse logique des discours de Pangloss.
III. Candide, une œuvre constructive
Enseignement en matière de religion. Le vieillard du monde de l’Eldorado : pas d’église entre l’homme et dieu. Il y a aussi le derviche qui dit que personne ne possède la vérité dans le domaine de religieux.
Dans le domaine politique, on a un monarque éclairé qui favorise les sciences et les arts, il est donc un adepte du progrès. Il est très proche de ses sujets.
Voltaire condamne toutes formes d’arbitraire.
Le travail est une forme de libération pour l’homme. Voltaire veut nous montrer qu’il faut savoir prendre en main son destin, sa vie. C’est le vieux Turc qui est le modèle de cette philosophie.
Conclusion
Les contes de Voltaire sont particulièrement représentatifs de l’esprit du XVIIIème siècle et ils véhiculent toutes les idées fondamentales des Lumières.