I - Depuis la découverte du Nouveau Monde, tout le monde se pose une
question, qui réunit par ailleurs tous ces gens ici, à Valladolid.
-> Commencement clair, même si tout le monde connaît la question
qui les réunit.
II - Ces terres sont habitées et selon des rumeurs, leurs habitants
ont été très injustement maltraités par les conquistadors.
-> Evocation du « vrai Dieu », autrement dit le Dieu des Catholiques.
-> Présentation du sujet très prudente, le légat parle
bien de « rumeurs ».
-> Las Casas hoche la tête, et le légat la remarque. 1ères
suppositions sur le camp choisi par le légat ?
III - Ces rumeurs ont été exagérées par les ennemis
de l’Espagne.
-> C’est alors Sépulvéda qui hoche la tête.
-> Ainsi, par ces deux approbations successives, on connaît déjà la
position de chacun des deux hommes
IV - Il a toujours été difficile de séparer les affaires
d’Etat (= la politique) de la religion.
-> Comparaisons : Dieu (religion), César (Etat).
-> Corps, âmes ? analogies.
-> La folie des princes existe car ils refusent de suivre l’autorité de
l’Eglise.
V - L’Eglise a été troublée car la rumeur dit que
les indigènes seraient maltraités au nom de la religion.
-> Voilà le sujet qui trouble « profondément » l’Eglise.
VI - Le Pape est intervenu en faveur des indigènes, mais ses décisions
n’ont pas été respectées.
-> Le Pape était du côté des Indiens : il s’est ému
de ces rumeurs, il a recommandé qu’il fallait les traiter « avec
clémence et compassion », il a reconnu qu’ils étaient
des « êtres doués de raison ».
-> Réaction du Comte de Pittaluga : eh bien, il n’a aucune réaction.
Il semble se moquer de la question.
VII - Lors de cette controverse, on va décider si ces indigènes
sont des créatures de Dieu ou du Diable, selon le souhait du Pape.
-> Implicite : ce n’est pas la faute de l’Eglise ou du Roi ; les
coupables présumés sont les colons.
-> Cette décision sera de la plus haute importance.