Gargantua, fils de Grandgousier et de Gargamelle, naît dans de « bien estranges » conditions.
Il a été porté pendant onze mois par sa mère Gargamelle. Il naît de l'oreille de sa génitrice, lors d’une partie de campagne organisée par Grandgousier où elle a beaucoup mangé, ri, plaisanté et dansé.
La taille extraordinaire de Gargantua permet à Rabelais de décrire de nombreuses situations bouffonnes.
Immédiatement le nouveau-né est mort de soif et réclame « à boyre ». Surpris et amusé par une telle soif, Grandgousier, son père, s’exclame : « Que grand (gosier) tu as », ce qui vaudra à l’enfant d’être appelé Gargantua.
Entre trois et cinq ans, Gargantua est élevé assez librement. Il bénéficie ensuite d’une éducation délivrée par des pédagogues traditionnels. Puis il se rend à Paris pour recevoir l’enseignement de Ponocrates. En chemin, l’énorme jument qu’il monte, chasse les taons de sa queue avec une telle puissance, qu’elle détruit toute la forêt de Beauce.
Arrivé à Paris, Gargantua s’amuse à dérober les cloches de Notre Dame pour les accrocher au cou de sa jument.
Le royaume de Grandgousier est envahi par Picrochole. Grandgousier ne parvenant pas à ramener Picrochole à la raison, il appelle son fils Gargantua à la rescousse. Ce dernier prend la tête des combats. Il est aidé par Frère Jean des Entommeures, dont le courage est exemplaire. Le fils de Grandgousier est victorieux et Picrochole doit s’enfuir. Gargantua fait un discours de morale politique. Il indique également que le royaume du vaincu reviendra à son fils dont l’éducation sera confiée à Ponocrates.
La victoire est célébrée à l’Abbaye de Thélème dont la devise est « Fay ce que vouldras », un adage prônant le libre arbitre entre le vice et la vertu.
Gargantua