Appelées aussi « synesthésies », les Correspondances désignent les rapports entre le monde matériel et le monde spirituel.
D’après Charles Baudelaire, seuls les artistes savent déchiffrer
le sens des analogies qui permettent de passer du monde des perceptions à celui des idées.
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
- vers tétramétrique (vers 8) : solution du problème
- parfum : mot avec lequel correspondent les 5 sens
3. Influence de lesprit sur les sens
- vers 14 : chute du sonnet "transport de lesprit et des sens"
Conclusion
Le poème Correspondances de Charles Baudelaire est un
dialogue entre l’homme et la nature. Selon Baudelaire, la nature détient
le pouvoir de transporter l’esprit et les sens de l’homme.
Analyse linéaire en vidéo de Correspondances de Baudelaire
Si vous avez aimé cette analyse de Correspondances de Charles Baudelaire, vous aimerez aussi les analyses des poèmes suivants :