La diversité narrative est mise au service du jeu d’oppositions,
lequel est mis au service de la double conception de la vie.
II. La double conception de la vie et du bonheur
1. Des références culturelles et philosophiques claires
•
Philosophe : stoïcien d’où l’idée d’une
certaine austérité et violence = archétype du destructeur
de ce que la vie comporte comme plaisirs et agréments (puisque généralisé).
•
Sage : épicurien doté d’une civilité et qui prend
goût aux plaisirs de la vie.
2. Deux conceptions antagonistes
La première conception est caractérisée par l’image
de la satisfaction tranquille doublée d’un souci d’esthétique
(= épicurienne lié au plaisir du jardinage).
Par opposition, la conception du philosophe est dogmatique et intransigeante,
elle renvoie à la violence et au lubhryce (démesure) et montre
une absence de sensibilité.
III. La leçon de la fable
1. Des choix personnels visibles
•
Vocabulaire choisi: positif pour le sage et péjoratif pour le philosophe
(= caractérisation des personnages subjective) + connotations. Oriente
le lecteur en faveur du sage avant la morale.
•
Sage = prototype de l’homme mesuré par exellence (comparaison
filée: d’abord avec les rois et les dieux (vers 5) reflet de la
plénitude + (vers 6), anaphore de “homme” le sage est donc
l’image de l’homme par exellence)
2. Une prise de position personnelle
•
Le point de vue du fabuliste est suggéré et exprimé de
façon indirecte : contestation du comportement du philosophe par une
gradation négative croissante; jusqu’à l’usage du “je” qui
expose son point de vue et la morale (formulée telle une vérité générale).
•
Ce sont les épicuriens qu’il faut suivre car sinon on meurt prématurément
du fait de la systématique suppression des désirs.